Hauskontrolle bei Nichtwaffenbesitzer?


Das Bundesgericht billigte die angedachte Hauskontrolle bei einer jungen Gesuchstellerin, die einen Waffenerwerbsschein ohne zusätzliche Befragung wollte. Weiter sei das Abweisen ihres Gesuchs aufgrund einer fehlenden Gefährlichkeitsprognose nicht willkürlich.

Im Dezember 2023 hat das Bundesgericht die Befugnis zur allgemeinen Kontrolle der Aufbewahrung bewilligungspflichtiger Waffen geschaffen. Ob diese Kontrollbefugnis gar für bewilligungsfreie („meldepflichtige“) Waffen gelten soll, war nicht Thema des damaligen Entscheids. Die Antwort auf diese Frage scheint das Bundesgericht – in gänzlich anderem Kontext – mit Urteil 2C_333/2025 vom 1. September 2025 übersprungen zu haben: In diesem Entscheid billigte es eine angedachte „Hauskontrolle“ bei einer Frau, die gar keine Waffen besitzt.

Prozessgeschichte

Hintergrund dieses Falles aus dem Kanton Waadt ist das Ersuchen einer Frau um Erteilung eines Waffenerwerbsscheins vom 21. März 2024, um mit einer ersten Waffe sodann den Schiesssport betreiben zu können. In der Folge wurde sie zwecks Prüfung ihres Ersuchens zu einem Gespräch aufgefordert; weiter soll eine Kontrolle ihrer Wohnung angedacht gewesen sein. Dieses als unverhältnismässig empfundene Vorgehen lehnte sie unter Verweis auf das Vorliegen aller Erwerbsvoraussetzungen ab. Mit polizeilichem Entscheid vom 20. Januar 2025 wurde ihr die Erteilung des Waffenerwerbsscheins verwehrt. Ein dagegen erhobenes Rechtsmittel hat das Kantonsgericht im Mai 2025 abgewiesen.

Im Lichte dessen lässt sich der vorliegende Sachverhalt natürlich nicht mit dem eingangs verlinkten vergleichen. Interessant ist das neuerliche Urteil gleichwohl.

Erwägungen des Bundesgerichts

In diese Sache wesentlich ist die Umsetzung des Waadtländer Gesetzes über das Verwaltungsverfahren (LPA-VD). Das Bundesgericht darf die Anwendung des Waadtländer Kantonsrechts lediglich auf Willkür prüfen (E. 6.3); entsprechend limitiert sind die höchstrichterlichen Erwägungen, welche die Haltung des Kantonsgerichts schützen:

Le raisonnement du Tribunal cantonal ne prête pas le flanc à la critique et ne trahit aucune application arbitraire du droit cantonal.

Le constat selon lequel, depuis l’entrée en vigueur de la LArm, il a été observé que les jeunes primo-demandeurs d’un permis d’acquisition d’armes présentent un risque accru d’utilisation d’armes d’une manière dangereuse pour elles-mêmes ou pour autrui est un fait qui, à défaut d’avoir été contesté sous l’angle de l’arbitraire par la recourante, lie le Tribunal fédéral (art. 105 al. 1 LTF; cf. supra consid. 2.2). Sur cette base, il n’était pas insoutenable, pour les juges précédents, de retenir que la Police cantonale pouvait vouloir se renseigner plus en avant sur la situation personnelle de la recourante, afin d’évaluer la probabilité d’un risque d’utilisation abusive d’une arme par celle-ci, et cela malgré le fait qu’elle avait répondu par la négative aux questions posées dans sa demande pour l’acquisition d’armes, soit l’existence d’une procédure pénale en cours, d’une mesure de protection ou d’une maladie pouvant accroître les risques d’utilisation abusive d’une arme.

S’agissant du recours à une inspection du domicile de la recourante, et en particulier de sa chambre à coucher, pour établir un pronostic sur la fiabilité de l’intéressée sous l’angle de la LArm, l’autorité précédente pouvait également, sans verser dans l’arbitraire, retenir que ce moyen restait proportionné au but visé. D’une part, cette visite n’aurait pas été ordonnée d’emblée, dès lors qu’elle supposait l’audition préalable de la recourante. Elle aurait donc été subsidiaire à une mesure d’instruction moins attentatoire aux intérêts privés de l’intéressée. D’autre part, ladite visite n’aurait pas été automatique mais, comme cela ressort des explications de la Police cantonale reprises dans l’arrêt attaqué (art. 105 al. 1 LTF), „éventuelle“. Il faut sur ce point comprendre des explications fournies par la Police cantonale que la visite litigieuse n’aurait été effectuée que si l’audition de l’intéressée n’avait pas permis de connaître suffisamment sa situation personnelle et de fonder un pronostic quant au risque d’utilisation abusive de l’arme sollicitée. Les constatations cantonales ne permettent en effet pas de retenir une quelconque volonté de la Police cantonale de procéder à une visite domiciliaire indépendamment du résultat de l’audition de la recourante. Il faut au contraire considérer que ce n’est que si des doutes sur la fiabilité de l’intéressée au regard de la LArm étaient apparus lors de son audition ou avaient subsisté après celle-ci, qu’une inspection à son domicile aurait été diligentée – de façon justifiable – afin d’exclure ou de confirmer lesdits doutes. Enfin, comme l’ont relevé les juges précédents, la visite aurait dans tous les cas été subordonnée à l’accord de la recourante, tant sur son principe que sur son étendue, et effectuée par une femme.

Urteil des Bundesgerichts 2C_333/2025 vom 01.09.2025 E. 6.6

Das Bundesgericht billigte – gestützt auf das Waadtländer Verwaltungsrecht –, dass das auf eine verweigerte Mitwirkung zurückgeführte Auslassen der Gefährlichkeitsprognose zum Nachteil der Beschwerdeführerin ausgelegt worden ist:

En définitive, c’est sans arbitraire que le Tribunal cantonal a retenu qu’en refusant de donner suite aux mesures d’instruction nécessaires – et par ailleurs proportionnées – pour l’examen de sa demande, la recourante avait manqué à son devoir de collaboration prévu à l’art. 30 al. 1 LPA/VD, qui était d’autant plus élevé en l’espèce qu’il s’agissait d’élucider des faits ayant trait à sa situation personnelle et qu’elle était le mieux à même de connaître.

Il s’ensuit que c’est également sans arbitraire que le Tribunal cantonal a conclu que, faute de collaboration de l’intéressée, la Police cantonale était fondée à statuer en l’état du dossier en vertu de l’art. 30 al. 2 LPA/VD et à retenir que les éléments disponibles étaient insuffisants pour lui permettre un pronostic quant à l’absence de risque d’utilisation abusive d’une arme par la recourante et, partant, d’admettre que les exigences pour la délivrance d’un permis d’acquisition d’armes étaient remplies.

Urteil des Bundesgerichts 2C_333/2025 vom 01.09.2025 E. 6.7

Würdigung

Aus Perspektive der Beschwerdeführerin verheerend ist der prozessrechtliche Fallstrick, die polizeiliche resp. kantonsgerichtliche Behauptung, junge Personen stellten ein erhöhtes Risiko dar, nicht gerügt zu haben. Somit war diese Annahme für das Bundesgericht bindend und legte den Grundstein der Willkürfreiheit.

Interessanterweise geht das Bundesgericht (entgegen der Beschwerdeführerin) davon aus, dass eine Hauskontrolle nur abhängig vom Ergebnis der Befragung stattgefunden hätte – was das Vorhaben relativieren würde. Mit anderen Worten: Eine Hauskontrolle wäre nur als letztes Mittel zulässig.

Bemerkenswert ist die auf Art. 30 Abs. 2 LPA-VD gestützte, scheinbare Beweislastumkehr. Nach Art. 30 Abs. 2 LPA-VD kann (und soll) die Behörde auf Grundlage der Akten entscheiden, wenn eine Partei die zumutbare Mitwirkung verweigert. Damit ist klar: Diese Norm sieht keine automatische Beweislastumkehr, sondern einen Aktenentscheid – der positiv oder negativ ausfallen kann – vor. Damit war die Kantonspolizei gehalten, aufgrund ihrer Akten (namentlich der einschlägigen Registerauszüge und des Gesuchs selbst) zu beurteilen, ob bei der Gesuchstellerin hinreichende Anzeichen für das Vorliegen eines Hinderungsgrundes nach Art. 8 Abs. 2 WG bestehen. Derartige Anzeichen hat das Gericht keine festgestellt; stattdessen liess es die „Nichtprognose“ genügen.

Damit zeigt sich (einmal mehr) die kantonal unterschiedliche Umsetzung des Waffengesetzes: Anderen Kantonen gelingt die auf das Gesuch und Registereinblicke gestützte Gefährlichkeitsprognose (auch bei jungen Erwachsenen).