Das Cour d’appel pénale des Kantonsgerichts Waadt bestätigte die Verurteilung eines Mannes, der über das Internet im Ausland ein Elektroschockgerät (je nach Ausführung auch „Taser“ oder „Destabilisierungsgerät“ genannt) bestellt und ohne Bewilligung in die Schweiz eingeführt haben soll. Mit Urteil 6B_403/2023 vom 26. Februar 2024 heisst das Bundesgericht die dagegen erhobene Beschwerde gut und weist die Sache zur neuerlichen Beurteilung an das Kantonsgericht zurück.
Potenziell bedeutsam ist dieser Entscheid, weil das Bundesgericht der Usanz, Apparate unbesehen als Elektroschockgeräte im Sinne von Art. 4 Abs. 1 lit. e WG zu qualifizieren, einen Riegel vorschiebt:
[…] Le recourant soutient, en définitive, que le dossier ne contient aucun élément factuel permettant de considérer que l’appareil commandé par le recourant produirait une tension supérieure à 1’500 volts. Il reproche à cet égard à la cour cantonale de s’est être limitée à reprendre l’appréciation juridique du Bureau des armes pour qualifier l’objet litigieux d’arme au sens des art. 4 al. 1 let. e LArm et 2 OArm, en soulignant qu’il s’agit en soi d’une appréciation juridique qui ressortit aux tribunaux et non à la police.
Sur ce dernier point, force est d’admettre que le rapport de dénonciation auquel la cour cantonale renvoie (pièce 4) se limite à exposer que l’objet saisi est un appareil à électrochocs et à mentionner la teneur des dispositions légales topiques. Il n’y figure aucun détail sur l’objet concerné ni sur ses caractéristiques. Bien que la cour cantonale en livre quelques éléments sur la base de pièces figurant au dossier (pièces 10/3 et 10/4), qui se révèlent être des impressions de pages du site internet „B.________“ produites par le recourant, le jugement attaqué ne permet pas de comprendre comment la crédibilité des informations figurant sur lesdites pièces a été appréciée. On ignore ainsi quelle crédibilité a été accordée aux maigres éléments qui en ressortent au sujet de la puissance de l’appareil litigieux. On notera à ce égard que la valeur de 12 millions de volts mentionnée sur ces pièces tranche avec les tensions de 100’000 et 500’000 volts décrites par la doctrine. On ignore également si l’image à laquelle les juges précédents se réfèrent correspond réellement ou non audit objet, et si cette même image est digne de foi, ou s’il s’agit d’une simple illustration prétexte.
En tout état, il résulte clairement des développements précités (cf. supra consid. 1.2), qu’il a été question de fixer des limites de puissances pour définir quels objets l‘art. 4 al. 1 let. e LArm est susceptible de viser. En ce sens, à défaut d’éléments précis et fiables concernant les caractéristiques spécifiques de l’objet litigieux, le Tribunal fédéral n’est pas en mesure de vérifier la bonne application du droit fédéral sur ce point, qui se trouve à la base de la condamnation du recourant. Il convient donc d’admettre le recours pour ce motif, le jugement attaqué devant être annulé et la cause renvoyée à la cour cantonale pour nouvelle décision après clarification de ces éléments (cf. art. 112 al. 1 let. b et 3 LTF).
Urteil des Bundesgerichts 6B_403/2023 vom 26.02.2024 E. 1.3
Im Ergebnis sind die zuständigen Stellen im Strafprozess gehalten, Eigenschaften, die Apparate als Elektroschockgeräte im Sinne von Art. 4 Abs. 1 lit. e WG qualifizieren, zu ermitteln und auszuweisen. Urteilende Instanzen dürfen sich daher nicht mit unbelegten Einordnungen des Waffenbüros begnügen.
Letztlich verhilft dieses Bundesgerichtsurteil der Untersuchungsmaxime (Art. 6 Abs. 1 StPO) sowie dem Legalitätsprinzip (Art. 1 StGB) zum Durchbruch. Im Strafverfahren gelten diese Grundsätze im Übrigen für alle waffengesetzlich regulierten Gegenstände.
Was ist ein Elektroschockgerät?
Was ein Elektroschockgerät mit Waffenqualität ist, ist anhand der Verordnung über elektrische Niederspannungserzeugnisse (NEV; SR 734.26) zu ermitteln (Art. 2 WV); im Zweifel entscheidet die Zentralstelle Waffen, die hierzu keine Wegleitung publiziert hat. Da gemäss Art. 2 WV nur als Waffe gilt, was nicht der NEV entspricht, sich die NEV jedoch nicht zu Elektroschockgeräten äussert und über weite Teile auf die EU-Niederspannungsrichtlinie1 verweist, welche sich wiederum nicht explizit zu Elektroschockgeräten äussert, darf die heutige Rechtslage als unübersichtlich bezeichnet werden.
Art. 1 Abs. 1 NEV beschränkt die Anwendbarkeit der NEV auf Geräte zur Verwendung mit einer Nennspannung von 50 bis 1’000 V Wechselspannung oder 75 bis 1’500 V Gleichspannung. Nach Abs. 2 lit. a werden auch tiefere Betriebsspannungen erfasst. M. E. ist Art. 2 WV so zu verstehen, dass nicht von der NEV erfasste Geräte auch nicht deren Bestimmungen entsprechen. Damit würden Elektroschockgeräte, welche mit Spannungen ausserhalb der in Art. 1 NEV genannten operieren, als Waffen gelten. Typische Elektroschockgeräte entwickeln Spannungen im Bereich von 50’000 bis 500’000 V. Im Lichte des dominierenden Art. 4 Abs. 1 lit. e WG gilt ein Elektroschockgerät jedenfalls dann als Waffe, wenn es die Widerstandskraft von Menschen beeinträchtigen oder die Gesundheit auf Dauer schädigen kann. Damit müsste Art. 2 WV die Vermutung zugrunde liegen, wonach Spannungen jenseits der in Art. 1 NEV genannten eine derartige Wirkung entfalten.